Dernière date de la partie européenne de ce World Magnetic Tour 2010 et seule étape en France, les Mets' sont attendus avec évidemment une grande impatience. L'arrivée d'un temps plutôt estival présageait également une belle journée qui a débuté, comme à l'accoutumé, par une très longue attente devant les grilles de la Halle Tony Garnier. Une attente de plus de huit heures sous une chaleur étouffante jusqu'à l'ouverture des portes à 17h15. Soulignons toutefois les efforts des organisateurs qui avaient anticipé ce cas de figure et prévu des jets d'eau afin de rafraichir et remplir les bouteilles des fans.
Arrivé à l'intérieur de la Halle Tony Garnier, plusieurs fans désireux d'avoir des places assises ont été stupéfaits par la mauvaise orientation des gradins, qui étaient à mon goût beaucoup trop excentrés par rapport à l'organisation de la scène centrale. Néanmoins la prestation des premières parties et évidemment des Mets' fera vite oublier ces quelques détails. En effet, le groupe américain High On Fire est le premier à monter sur la magnifique scène centrale. Enmené par le chanteur et guitariste Matt Pike, le trio californien a assuré un set sans réelle prétention et n'a pas vraiment convaincu le public en raison de sa relative faible popularité en France. Les morceaux interprétés ont toutefois été de bonne qualité, assez dynamiques, parfois même un peu trop longs pour certains titres ce qui ne suffira toutefois pas à transporter l'ensemble du public.
A la différence de ce premier, le groupe danois Volbeat a réussi à déchaîner les fans grâce notamment à une présence scénique bien assurée et à des morceaux se rapprochant davantage du répertoire musical des Mets'. Une setlist qui s'est également avérée bien fournie avec onze titres autant variés que dynamiques tels que "Rebel Monster", "Sad Man's Tongue" (vidéo ), "Pool of Booze, Booze, Booza" ou encore "Guitar Gangsters & Cadillac Blood". Bref, une prestation réussie notamment grâce au jeu de scène du chanteur et guitariste Michael Poulsen ressemblant étrangement à celui de James Hetfield (voir la setlist ).
A 21H30 résonnent enfin dans la Halle Tony Garnier les premières notes de "The Ecstasy Of Gold" d'Ennio Morricone annonciatrices habituelles du début de chaque show. Les premiers battements de coeurs de "That Was Just Your Life" sonnent ensuite à l'unisson avec les applaudissements d'un public survolté.
Ce sont donc les deux premiers titres de l'album Death Magnetic, "That Was Just Your life" et "The End Of The Line" accompagnés d'effets de lasers exceptionnels qui ouvrent les hostilités d'un show qui va durer près de deux heures. Petit come back avec les efficaces titres "For Whom The Bell Tolls" et le très rare mais non moins excellent "Through The Never" issu du Black Album. Viennent ensuite les classiques du répertoire des Mets' avec "Fade To Black" gratifié dorénavant d'une introduction à la guitare acoutisque et le très percutant "Sad But True" dont le refrain est repris en choeur par l'ensemble du public lyonnais, mélangés avec les titres du derniers album "My Apocalypse", dont bizarrement la nouvelle introduction réservée habituellement à la chanson "All Nighmare Long" a servi de lancement à ce titre. La France aura également eu le privilège de voir l'interprêtation de la semi-ballade "The Unforgiven III", plutôt réussie mais qui n'aura pas réellement transporté le public.
Les classiques s'enchaînent toujours avec autant d'efficacité avec notamment l'excellent et inépuisable "No Remorse", le dispensable "One" dont les effets pyrotechniques qui lui sont normalement associés ont été vus au rabais, l'hymne intemporel "Master Of Puppets", le très ravageur "Battery", "Nothing Else Matters" et l'indispensable "Enter Sandman". On pourra toutefois reprocher le manque de créativité du second solo introductif de Kirk que l'on retrouve malheureusement sur chaque prestation du groupe depuis le début de ce World Magnetic Tour malgré l'effort consenti pour l'hommage rendu à Ronnie James Dio (
voir l'article ). Bref, les Four Horsemen sont visiblement en très grande forme et se mettent vite torse nu afin d'achever en apohéose ce show. Le quatuor américain complète la setlist par un long jam du titre "Suicide & Redemption", instrumental issu du dernier album dont Kirk s'est vite laissé entraîné! Le rappel du groupe est composé comme d'habitude d'une reprise du titre "Helpless" du groupe britannique Diamond Head qui n'a pas vraiment fait l'unanimité et notamment à cause de sa relative monotonie mais l'effort effectué pour varier chaque setlist justifie très certainement ce choix. Le coup de grâce de la performance lyonnaise est donné avec le terrible "Whiplash" et l'infatigable "Seek And Destroy" que le public a repris évidemment avec enthousiasme. Visiblement satisfaits de leur performance et impressionnés par la ferveur générale, les Mets' se permettent d'apprécier assez longuement l'ovation du public lyonnais.
Bref, une performance mémorable à plus d'un titre que les plus nostalgiques s'empresseront de réécouter et à juste raison! La prestation des Mets' est déjà disponible en téléchargement sur le
Livemetallica.com ainsi que de nombreuses photos sur la page
myspace et bien entendu quelques liens de vidéos en haute définition s'il vous plait!
23 Mai - Halle Tony Garnier de Lyon That Was Just Your Life The End Of The Line For Whom The Bell Tolls Through The Never (vidéo ) Fade To Black (vidéo ) Sad But True (vidéo ) My Apocalypse Wherever I May Roam (vidéo ) The Unforgiven III (vidéo ) No Remorse One (vidéo ) Master Of Puppets Battery (vidéo ) Nothing Else Matters (vidéo ) Enter Sandman - - - - - - - - Helpless (vidéo ) Whiplash Seek and Destroy
(Source: Metontour.com / www.myspace.com/metallicarockspirit )